1 nov. 2011

PRAIA BARANCO


What é day ! What é day ! It is the 1/11/11. Halloween était donc hier soir. Passé sur la plage de Baranco avec Mandi, Connord, Yogi, et d’autres. Nous étions invités à une cérémonie celte avec des croix celtes dessinées en cercle sur le sol autour du feu avec des pierres et des chants obliques filtrés semi-articulés ou on se tient debout en se serrant tous par les épaules et en regardant a terre en marmottant pendant plusieurs longues minutes.



Praia Baranco with Mandi & Connord




A Praia Baranco. On dit qu’il vient d’y atterrir une dame plutôt âgée, encore hantée par les souvenirs bariolés du festival de Woodstock. Elle essaierait apparemment de faire resurgir, partout ou elle va, ces lubies vécues il y a plusieurs années.

Sur le parking de Praia Baranco, on trouve des tentes et des camions garés toute l’année durant. Ils sont étrangers pour la plupart, voyageurs dans leurs camions aménagés, et survivent en vendant des bracelets en cuir ou du LSD.

Here- Praia Baranco from the cliff






Bref, tous ca nous a donc menés a nous réveillé sur la plage ce matin au milieu de feux de camps anéanties et des camions sentant bons le petits déjeuner.

Notre tente est orange.

Mandi, Connord et moi.

A l'heure du pequeno almoço, Yogi, dans son camion beige, nous attendait avec du thé noir, des figues, des poires et du raisin.

Et ouh ouh …, avec le Medronho, du vin d’arbouse, ces petits fruits rouge de la taille d’un globe oculaire que l’on trouve chez nous le long de la côte landaise.












Yogi,

La bouteille de Medronho

et Moi.




A 11H, après une promenade matinale le long des falaises, il s’est mis a pleuvoir comme jamais. Alors, engouffrés dans les couvertures au milieu de la vaisselles de Yogi au fond du camion, on s’est mis a joué au Bhag Chal, un jeu népalais « Tigers Moving », et a boire du Medronho encore et encore.











Au bout de quatres heures, on a commencé a s’inquiéter pour Rudi qui été sensé venir nous chercher a 11h30 (soit 2H et demi plus tot). En attendant une heure de plus, on a fini par voir arriver Rudi et le van rouge. Seul soucis, il arrivait tellement vite, qu’il s’est planté dans la boue quelques metres plus loin, entre nous et la mer. La pluie tombait de plus en plus fort. Rudi est sorti du van rouge mouillé comme une flaque. La boue l’obligeait a tomber tous les deux mètres. En atteingnant notre tanière pas tout a fait étanche non plus. « Il était tombé en panne avec la van rouge, avait du réparer la batterie, changer une roue et peut être autres chose encore ». Maintenant il était là, mais on était coincé dans la boue et entassé a six a l’arrière du camion de Yogi ( ou Yogan) avec la bouteille de Madronho et les pions-tigres en bronze du Bhag Chal qu’on devait faire bondir au dessus des chèvres si on voulait gagner. Yogi a finalement tiré le van de la boue grâce a son camion et un bout de corde tissée entre les deux. On était sortit d’affaire, mais le moteur du van s’arrêtait à chaque montée un peu trop rude. A la quatrième, Rudi avait l’air de savoir s’y prendre un peu mieux, mais il nous fallait a chaque fois reculer en marche arrière dans la montée (dans la descente donc) sur environ 10 mètres pour redémarrer puis repartir en marche avant. On a était contraint de griller tous les feux rouge et de passer au Stops comme si de rien n’ était sous peine que la van ne s’arrête et qu’on ne doive resortir sous la pluie pour pousser (ce qui arriva deux fois : la première, c’était à un feu rouge ou le passage de plusieurs voitures nous a obligé a caller ; la deuxième c’est quand on a voulu traverser un pond trop étroit pour que nous et l’autre camion qui arrivait en face ne passent ensemble. Au moment de croiser le camion, Rudi était occupé a essuyer la buée du pare-brise avec une serviette de plage, et donc nous avons heurter, frotter sur plusieurs metres et repeins de rouge, le rail de sécurité du pond, puis callé une seconde fois, sous la pluie).


En rentrant, on a pris une douche et fait des Bretzels.

Mandi et les Pretzels



Et puis... En fin de compte; je pense que si tout a si mal tourné avec le van rouge, c'est parce que Rudi n'avait pas mis ses bonnes chaussures.


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